20.02.2018. Le PDG d’Interholco, Ulrich Grauert, s’est adressé à plus de 300 participants lors la conférence intitulée «Travailler de manière intersectorielle pour suspendre la déforestation et augmenter la superficie forestière – du rêve à l’action».
La conférence s'est tenue du 20 au 22 février 2018, dans les quartiers généraux de l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Rome, Italie.
« Le bois tropical pour les marchés locaux, nationaux et régionaux est devenu un co-produit du développement rural, du bien-être social, de la préservation de la biodiversité, de l'atténuation du changement climatique et de la croissance économique. » M. Grauert a démarré sa présentation en dévoilant le bois tropical sous un nouvel angle, avec des exemples variés issus du Rapport de durabilité.
Imaginez un produit renouvelable issu d'une ressource naturelle renouvelable qui a un impact léger et seulement temporaire sur la ressource elle-même ; un produit à base de bois qui ne préserve pas uniquement les forêts tropicales pour les générations futures mais soutient aussi efficacement les paysages forestiers intacts.
Maintenant, considérez que le même produit répond à une large gamme d'attentes, allant de la préservation de la biodiversité, en passant par la protection de l'environnement contre un changement irréversible, jusqu'à l'implantation d'un développement rural local et l'apport d'avantages sociaux-économiques aux employés de sa production, à leur famille et aux communautés.
Et pour finir, ajoutons que le produit contribue durablement à lutter contre le changement climatique, comme stipulé dans l'Accord de Paris sur le climat de la CCNUCC.
Tous ces bénéfices coexistent dans un seul produit, lorsqu'un acteur de l'industrie gère les forêts tropicales naturelles d'une manière holistique et durable.
Cet engagement en faveur du développement social, de la protection environnementale et de la croissance économique différencie au mieux le bois tropical sur le marché et nécessite une plus grande promotion et reconnaissance.
« Interholco ne ménage pas ses efforts pour atteindre des objectifs et répondre à des attentes au niveau local et international, tout en préservant les forêts intactes en Afrique, en les protégeant d'un changement et/ou d'une transformation irréversible », déclare said M. Grauert. « Cependant, nous devons reconnaître que la capacité d'une entreprise à accomplir ces missions repose sur la viabilité économique de ses opérations, qui constitue effectivement la seule base pour préserver un objectif futur de développement rural, de bénéfices sociaux, de protections environnementales, de conformité réglementaire et de croissance économique. »
Les acteurs partageant le même engagement dans le secteur n'ont pas besoin de discuter davantage de sujets les concernant, mais de s'engager plus activement avec des partenaires externes, ajustant leurs réalisations aux attentes externes : « Il ne s'agit pas de légitimer l'action que mène Interholco, mais de comprendre où et quand Interholco répond aux attentes extérieures de comportement et de performance sur le plan social, environnemental, économique et réglementaire. »
Publié à la fin de l'année 2017, l'analyse de SPOTT a évalué séparément les entreprises de fabrication du bois, aussi bien que celles qui produisent de la pâte et du papier dans les tropiques. « L'évaluation de SPOTT illustre tout à fait combien les experts externes reconnus peuvent contribuer à mettre en lumière les engagements du secteur, tout en soulignant la nécessité de poursuivre les améliorations. Interholco a atterri à la 1e place de l'analyse menée par SPOTT, avec un score de 90,2 %, soit plus de 20 % que l'organisme à la 2e place, à savoir l'April Group installé en Indonésie. »
L'analyse de SPOTT est un exemple probant :
(1) de témoignage des engagements du secteur envers le développement social, environnemental et économique au niveau rural ;
(2) de mise en relation des réalisations du secteur répondant aux attentes des éléments externes ;
(3) pour aider le secteur à comprendre quelles améliorations sont nécessaires ; mais aussi
(4) de promotion des bénéfices sociaux, des protections environnementales et des propriétés économiques impliqués par la fabrication du bois tropical, lorsque cette production est durable.
Malgré l'instauration d'une grande variété d'actions sociales, environnementales et économiques sur le terrain, certains acteurs privés du secteur forestier du bassin du Congo sont de plus en plus confrontés à de sérieux défis sur le plan réglementaire, infrastructurel et administratif, accentuant la tension dans un contexte d'inégalité des chances. Comme l'a demandé M. Grauert, « Toutes les parties concernées doivent se réunir et réfléchir sur des solutions réalistes afin de stabiliser et de soutenir un futur durable pour les forêts africaines et les personnes qui en dépendent, à l'échelle locale et mondiale ».
Il y a urgence : la conférence de l'ONU doit lancer un plan d'action impliquant les gouvernements locaux, le Partenariat de collaboration sur les forêts, les organismes de développement, les ONG environnementales et sociales, les groupes de la société civile, des instituts de recherche ainsi que le secteur privé dans un effort conjoint afin de garantir des paysages forestiers intacts, qui :
(1) délivrent un développement rural et des bénéfices sociaux aux locaux des forêts tropicales naturelles, ou vivant grâce à leurs ressources ;
(2) protègent l'intégrité environnementale des forêts tropicales naturelles et empêchent un changement irréversible ;
(3) fournissent des bénéfices économiques et une croissance.
Le plan d'action ne doit pas seulement faciliter un accord concernant les attentes de gestion des forêts tropicales naturelles, au niveau local, national, régional et mondial, mais également définir les conditions nécessaires à une gestion des forêts viable et durable, notamment en respectant les réglementations, le support externe et la reconnaissance du marché.
Une société civile, des entreprises du secteur privé et du secteur public engagés ensemble dans un effort collaboratif vont garantir une viabilité et une durabilité à long terme des opérations de gestion des forêts dans les tropiques.
Cliquez ici afin de consulter la présentation de M. Ulrich Grauert
A propos d'Interholco
Depuis 1962, INTERHOLCO AG est au service d'une clientèle internationale avertie, en lui proposant du bois africain de qualité supérieure : grumes, sciages et plus. En plus de trois scieries de transformation, de nombreux séchoirs, d'un atelier de lamellés-collés et d'un atelier de rabotage, INTERHOLCO AG gère une concession forestière d'un 1,1 million ha certifiée FSC en République du Congo, employant environ 1000 personnes. Installée en Suisse, la société INTERHOLCO AG est l'un des fournisseurs internationaux leaders de bois durable en provenance d'Afrique.
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